• JOCONDES A GOGO

     

    Avec Fernando BOTERO, Mona Lisa prend de joviales rondeurs.

    De Robert FILLIOU on connaît surtout les musées personnels. Là, disons qu’il fait carrément "sortir la Joconde de son cadre" pour l’emmener dans un escalier.

    Sous les pinceaux de Charlie HALL elle se lâche complètement pour rire à gorge déployée…

    Quant à Jean-Michel BASQUIAT, il avait dû une fois de plus "fumer la moquette" avant de se mettre à son chevalet (enfin, c’est une façon de parler !).

    Salvador DALI se glisse pratiquement dans sa peau, la faisant rouler des yeux…partageant avec elle les superbes moustaches qu’il a arborées sa vie durant, la dotant même d’un bras plutôt masculin – histoire de donner corps à la légende…peut-être…-.

    René MAGRITTE, lui, surréaliste d’un autre style, découpe sa silhouette sur fond de nuages et en fait même une sculpture.

    Fernand LEGER, sur fond de cubisme parfumé de « tubisme » semble vouloir nous livrer la clef de l’énigme et nous en fournit d’ailleurs tout un trousseau !

    Roman CIESLEWICZ a enrôlé la malheureuse Mona Lisa dans l’armée rouge.

    CADIOU expert du trompe-l’œil, semble avoir déchiré le voile et nous inciter à continuer le travail.

     

     

    Que dire de LONVIG ? Sa représentation géométrique décalée fortement contrastée crée un effet quasiment stroboscopique qui nous fait légèrement mal aux yeux.

    Albert LOBO semble en avoir assez de ce regard énigmatique et n’hésite pas à  fermer les yeux de la vénérable icône.

    Marcel DUCHAMP le provocateur, inventeur du ready-made a rebaptisé l’œuvre du maître : oh… « Chocking ! ». Quel culot ! Comment a-t-il pu ! Vinci s’en sera-t-il retourné dans sa tombe ?

    Pour Andy WARHOL la célébrité n’est rien d’autre qu’un objet de consommation , image à vendre que l’on duplique à l’infini.

    Nicolas De CRECY, Marc-Antoine MATHIEU, LIBERGE , Bernard ISLAIRE tous quatre dessinateurs de B.D. ont emmené la Joconde dans leurs mondes respectifs, à l’occasion d’un festival.

    YAN PEI MING envisage des funérailles pour Mona Lisa. Elle semble fondre…grise comme la pluie.

    Paul GIOVANOPOULOS , lui, est plein d’imagination et ce n’est pas une Joconde qu’il nous livre, mais trente-six !

    Richard KRAUSE, quant à lui,  a doté Mona Lisa d’un petit compagnon et a même fourni la laisse au cas où, lasse d’être ainsi assise depuis un demi-millénaire, elle désirerait sortir de la toile faire un petit tour avec lui …

    Robert RAUSCHENBERG trouve-t-il mauvaise mine à la Joconde pour la rebaptiser ainsi  « Pneumonia Lisa » ?

    Malevitch, pour sa part,  l'a recomposée dans un collage.

    « L'ENCHAÎNEE (1975 ) - 54cm X 64 - OUSMANE SOW »

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