• DELIQUESCENCE

     

    Paix.

    Sérénité.

    Je me laisse porter par le silence.

    Seul le léger crissement du pinceau sur la toile.

    Intense plaisir de manier les couleurs.


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  • Cette adorable petite fille est la fille de Bill GEKAS photographe australien amoureux de la lumière captée par  VERMEER, RUBENS, LE CARAVAGE...entre autres.

    Ses compositions sont magiques.


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    Ousmane SOW est né en 1935 dans l’un des quartiers les plus difficiles de Dakar.Il reçoit une éducation extrêmement stricte. Son père le responsabilise très jeune. De ce père, il hérite de ce père rigueur, sens du devoir et  liberté d’esprit.

    Il sculpte depuis l’âge de cinq ans, toujours sans modèle. Sa matière, il l’invente. En une savante alchimie, il laisse macérer pendant des années un certain nombre de produits. Cette matière est pour lui une œuvre - au sens latin du terme -en elle-même.  Il l’applique sur une ossature faite de fer, de paille et de jute, laissant à la nature et au matériau sa part de liberté, ouvrant la porte à l’imprévu.

     

    Sa vie autant que son œuvre sont profondément ancrées dans son pays. Il n’imagine pas sculpter ailleurs qu’au Sénégal. Et, alors qu’il vécut une vingtaine d’années en France – il y a passé un diplôme de kinésithérapeute -,  plus rien ni personne ne pourrait lui faire quitter sa terre africaine.

    C’est « Little big horn », l’exposition qu’il installa sur le pont des arts à Paris en 1999 qui lui a apporté l’ a fait connaître et  reconnaître lui apportant une célébrité désormais mondiale.

     


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    Avec Fernando BOTERO, Mona Lisa prend de joviales rondeurs.

    De Robert FILLIOU on connaît surtout les musées personnels. Là, disons qu’il fait carrément "sortir la Joconde de son cadre" pour l’emmener dans un escalier.

    Sous les pinceaux de Charlie HALL elle se lâche complètement pour rire à gorge déployée…

    Quant à Jean-Michel BASQUIAT, il avait dû une fois de plus "fumer la moquette" avant de se mettre à son chevalet (enfin, c’est une façon de parler !).

    Salvador DALI se glisse pratiquement dans sa peau, la faisant rouler des yeux…partageant avec elle les superbes moustaches qu’il a arborées sa vie durant, la dotant même d’un bras plutôt masculin – histoire de donner corps à la légende…peut-être…-.

    René MAGRITTE, lui, surréaliste d’un autre style, découpe sa silhouette sur fond de nuages et en fait même une sculpture.

    Fernand LEGER, sur fond de cubisme parfumé de « tubisme » semble vouloir nous livrer la clef de l’énigme et nous en fournit d’ailleurs tout un trousseau !

    Roman CIESLEWICZ a enrôlé la malheureuse Mona Lisa dans l’armée rouge.

    CADIOU expert du trompe-l’œil, semble avoir déchiré le voile et nous inciter à continuer le travail.

     

     

    Que dire de LONVIG ? Sa représentation géométrique décalée fortement contrastée crée un effet quasiment stroboscopique qui nous fait légèrement mal aux yeux.

    Albert LOBO semble en avoir assez de ce regard énigmatique et n’hésite pas à  fermer les yeux de la vénérable icône.

    Marcel DUCHAMP le provocateur, inventeur du ready-made a rebaptisé l’œuvre du maître : oh… « Chocking ! ». Quel culot ! Comment a-t-il pu ! Vinci s’en sera-t-il retourné dans sa tombe ?

    Pour Andy WARHOL la célébrité n’est rien d’autre qu’un objet de consommation , image à vendre que l’on duplique à l’infini.

    Nicolas De CRECY, Marc-Antoine MATHIEU, LIBERGE , Bernard ISLAIRE tous quatre dessinateurs de B.D. ont emmené la Joconde dans leurs mondes respectifs, à l’occasion d’un festival.

    YAN PEI MING envisage des funérailles pour Mona Lisa. Elle semble fondre…grise comme la pluie.

    Paul GIOVANOPOULOS , lui, est plein d’imagination et ce n’est pas une Joconde qu’il nous livre, mais trente-six !

    Richard KRAUSE, quant à lui,  a doté Mona Lisa d’un petit compagnon et a même fourni la laisse au cas où, lasse d’être ainsi assise depuis un demi-millénaire, elle désirerait sortir de la toile faire un petit tour avec lui …

    Robert RAUSCHENBERG trouve-t-il mauvaise mine à la Joconde pour la rebaptiser ainsi  « Pneumonia Lisa » ?

    Malevitch, pour sa part,  l'a recomposée dans un collage.


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